1. |
À l'aube
07:47
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Regarde un peu à l’aube
Ce soir, je pleure à tombe ouvert
Pour celui qui ne rêve
Qu’à cette cage de couleurs
Regarde un peu à l’aube
Perché, du haut, du bout de tes pieds
Je m’en fous que ton nez
Soit collé à tes mains
Regarde un peu à l’aube
Vois cette bohème qui chante sa gloire
Et que personne comprenne
Ce qu’elle vous crie ce soir sur scène
Regarde un peu à l’aube
Ce soir, je pleure en tenue de verre
Pour celui qui n’espère
Qu’à cette ville de lumières
Je ne suis qu’une bohème
Prise dans ce miroir social de scène
Qui crie à ceux qu’elle aime
Qu’ils peuvent venir quand même
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2. |
Ville devant soi
07:51
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** Adaptation d'une pièce de Marc Perrone : Jacaranda
J’aimerai la ville devant toi
La ville devant toi
La lumière là devant toi
Et j’aimerai le temps qui l’habite
Le temps qui m’agite
Ce temps qui m’effrite tout bas
Je le ferai pour te garder en moi
Devant démons, je prierai
Pour qu’au moins tu reviennes vers moi
Et je ferai de mon désir inscrit
Une douce folie
Une source de vie
J’aimerai la ville devant toi
La ville devant toi
La lumière là devant soi
Et j’aimerai le temps qui l’habite
De ces mots trop parlés
Qui m’agitent et m’effritent vers toi
Mais qu’elle soit belle
Qu’elle m’agite à ton berceau de lumières
Au ciel immobile devant la mort qui ronge
Des poussières d’elle
Ça m’attise ou bien me brûle
Dehors est immortel
Mais qu’elle m’éveille ou me révèle
Je ne peux rien faire de plus
J’aimerai la lumière devant toi
Devant l’impossible et devant l’infini, qu’on dit
Et j’aimerai tous ces mots qui chavirent
De ces villes qui expirent
Tous ces mots qui existent au pire
Mais qu’elle soit belle
Qu’elle m’agite à ton berceau de lumières
Au ciel immobile devant la mort qui ronge
Des poussières d’elle
Ça m’attise ou bien me brûle
Dehors est immortel
Mais qu’elle m’éveille ou me révèle
Je ne peux
Je te parlerai de ce qu’elle est, ce qu’elle me doit
La nuit, durant les jours
Je te parlerai de tout ce qui se doit
La lumière qui gît, qui rejaillit devant nos pas
Dénudée et embrasée
Je te parlerai comme un soldat
La nuit
Ville de lumières
Apaise mon ciel de terre
Vois-tu comme il est clair
Au coeur couché
Six pieds sous terre
Je t’aimerai
Et je te ramènerai
Devant nous la lumière
Couchés tous deux
Enfin sous le réverbère
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3. |
Exil
07:50
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J’avance, mes pas se heurtant à mes côtes
Côte, le rythme se bat encore contre celle-ci
Du désert, ce bordel éphémère
J’ai mal à la tête d’histoire
Poussières
J’avance, vent brûlant incendiaire
Hier, mes pas se sont trouvés débous-solaires
J’avance, je pleure, je sens et je pense
Là, sous le soleil, tête brûlée à éclater
J’avance, mes pas se rythment à mes côtes
Je me romps à ma côte
Et je comprends que tout n’est que temps
Que tout n’est que présent
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4. |
Petite fille
04:46
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La petite fille s’en va au champ
Grimpe dans un arbre à coups de soleil
Elle blanchit le sable, des mains adoucies
Vole une framboise à tout marcheur
Mais elle danse, danse, danse
Pour toi
Danse
À toi
La petite fille s’en va à temps
Elle n’est que sourires qui font frémir
Elle ne pense qu’à toi au ciel si bas
À tous ces rêveurs du saule pleureur
Mais elle danse, danse, danse
Pour toi
Danse
À toi
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Isabelle Charlot Rimouski, Québec
Pianiste-jazz de formation, Isabelle Charlot a exploré au cours de ses voyages et études de nombreux styles musicaux et participé à plusieurs projets (BarbuZébelle, Bison Raconte, Tortuh, etc.). Elle présente aujourd'hui son projet qu'elle traîne depuis de nombreuses années dans son sac, des chansons, un brin swing et profondément progressif. ... more
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